Nous avons eu l’opportunité de discuter avec Patrick Peter, fondateur de PETER Auto, qui a organisé de nombreuses compétitions automobiles prestigieuses. Au cours de notre entretien, il a partagé avec nous son point de vue sur le Tour Auto, sa relation avec la marque de montres Richard Mille, sa préférence pour les courses dynamiques, ainsi que ses réflexions sur l’avenir de la course automobile.
Le Tour Auto est une compétition emblématique de la scène automobile. Nous avons demandé à Patrick Peter de nous en dire plus sur ses origines et sa vision pour l’avenir. « Le Tour Auto a été arrêté en 1986, puis rétabli grâce à une organisation conjointe avec l’Automobile Club de Nice », explique-t-il. « Mais depuis, PETER Auto l’a entièrement organisé, en visant la régularité. Nous avons obtenu une dérogation de la Fédération française du sport automobile pour permettre des vitesses plus élevées ». Quant à son avenir, Patrick Peter se montre optimiste : « Le Tour Auto grandit et vise à s’internationaliser, en organisant des manifestations en dehors de l’Europe, mais toujours sur du haut de gamme. Nous sommes très confiants quant à l’ensemble de nos épreuves, qui attirent un public nombreux en dehors des grandes métropoles ».
Nous avons également évoqué la relation de Patrick Peter avec la marque de montres Richard Mille. « Je connais Richard Mille depuis bien longtemps, déjà avant sur d’autres événements », confie-t-il. « 20 ans après, Richard Mille a un grand succès et a su accompagner notre évolution ».
En ce qui concerne ses préférences personnelles en termes de compétitions automobiles, Patrick Peter préfère les courses dynamiques comme le Mans Classic plutôt que les concours d’élégance exclusifs, qui peuvent être plus subjectifs. « Les épreuves d’élégance sont plus difficiles à faire décoller en Europe », explique-t-il. « Le Mans Classic, le Chantilly Arts & Elegance et le Rallye des Princesses sont des événements que nous préférons ».
Enfin, nous avons interrogé Patrick Peter sur l’avenir de la course automobile à l’heure où de nouveaux modes de transport tels que les voitures électriques font leur apparition. « Les participants ne sont pas trop partisans de l’électrique », répond-il. « Nous venons de signer un partenariat avec un carburant synthétique et nous allons le mettre en place. Le fait qu’il y ait de grandes épreuves est plutôt une assurance et cela peut être profitable. Nous devons canaliser ces changements pour nous adapter ».