Cela fait déjà 20 ans que Sébastien Buemi se bat avec les meilleurs pilotes de la planète. Depuis ses duels avec le futur champion du monde Sebastian Vettel en Formule BMW en 2004 jusqu’à ses quatre victoires aux 24 Heures du Mans en passant par ses exploits en F1 et en Formule E, le Vaudois n’est pas seulement le pilote suisse le plus titré de l’histoire, il est également un grand passionné de voitures. Une passion que le quintuple champion du monde cultive dans son musée privé. Un musée que nous avons pu visiter lors d’un événement organisé par la banque Alpian.
JEUDI 10 OCTOBRE 2024
Nous nous trouvons devant une halle discrète dans la zone industrielle d’une petite ville vaudoise. Antoine Buemi, le père de Sébastien Buemi, nous invite à monter au premier étage et là, c’est une véritable surprise. Derrière plusieurs voitures de grand tourisme, dont une Porsche 911 GT2 RS et une Ferrari Tes-tarossa, on distingue six voitures de course. « Chacune d’entre elles a été très importante dans la carrière de mon fils », nous précise Antoine Buemi.
La première est une Formule BMW. « C’est une voiture qui a vraiment été déterminante », nous explique Sébas-tien Buemi qui nous a rejoint entretemps. « A son volant, au terme de ma toute première saison en monoplace après plusieurs années de karting, je me suis illustré en terminant troi-sième du championnat de Formule BMW tout en faisant souvent jeu égal avec Sebastian Vettel qui a remporté le
titre. »
« A son volant, au terme de ma toute première saison en monoplace après plusieurs années de karting, je me suis illustréen terminant troisième du championnat de Formule BMW tout en faisant souvent jeu égal avec Sebastian Vettel qui a remporté le titre. »
En F1 à seulement 20 ans
Devant ces excellentes performances, Red Bull engage Sébastien Buemi pour une seconde saison de Formule BMW en 2005 qu’il termine avec le titre de vice-champion derrière le futur pi-lote de F1 Nico Hülkenberg. Avec Red Bull, sa carrière décolle véritablement. En 2007, il ne devient pas seulement vice-champion d’Europe de F3 mais frappe un grand coup au Grand Prix de Monaco. Engagé à la dernière mi-
nute en GP2, en lever de rideau de la F1, Sébastien Buemi est 4e aux essaiset 7 e en course alors qu’il n’avait jamais roulé à Monaco et qu’il n’avait jamais piloté une monoplace de GP2 ! Les res-ponsables de Red Bull ont dès lors la confirmation qu’ils tiennent une véri table pépite en la personne de Sébas tien Buemi et, en 2009, ils lui confient une Toro Rosso pour la première de ses trois saisons en F1.
Lors de son premier grand prix, à peine âgé de 20 ans, il termine 7 e et marque ses premiers au championnat du monde, un exploit qui rappelle celui ré- alisé par Alain Prost en 1980. Inutile de préciser que sa première monoplace de F1 figure en bonne place dans le musée privé de Sébastien Buemi. Tout comme la F3 de 2007 et la monoplace de GP2 de Monaco. Quant à Alain Prost, dé sormais à la tête de l’écurie Renault de Formule E, il engagera Sébastien Bue mi dans cette nouvelle compétition réservée à des monoplaces 100% élec triques, un engagement qui se soldera par la conquête du titre en 2016.
Cinq fois champion du monde
Aujourd’hui, le pilote vaudois compte cinq couronnes mondiales : une en Formule E et quatre en endurance en 2014, 2019, 2022 et 2023. A cela s’ajoutent quatre victoires aux 24 Heures du Mans en 2018, 2019, 2020 et 2022, toutes sur Toyota. « J’ai tenu à ce que mon musée présente aussi la Toyota de ma première victoire au Mans. Il y a également une Renault de Formule E », poursuit Sébastien Buemi. La Toyota et la Renault illustrent parfaitement la nouvelle orientation que le pilote vaudois a su donner à sa carrière lorsque les portes de la F1 se sont refermées.
« …le pilote vaudois compte cinq couronnes mondiales : une en Formule E et quatre en endurance en 2014, 2019, 2022
et 2023. »
A l’heure d’effectuer un premier bilan sur ses 20 ans de compé tition au plus haut niveau, Sébastien Buemi tient tout d’abord à remer cier ses parents, qui ont effectué de nombreux sacrifices pour permettre à leur fils de percer au niveau mondial, et son grand-père Georges Gachnang qui avait participé aux 24 Heures du Mans en 1960. Si Sé bastien Buemi ne court plus en F1 de puis 2011, il ne manque pas de travail pour autant. En 2025, on le retrouvera à nouveau chez Toyota en endurance et chez Envision en Formule E. Et il continuera encore à faire en sorte que Max Verstappen remporte des titres mondiaux en F1. « Lors d’une quin zaine de grands prix sur les 24 que compte une saison, je me rends en effet chez Red Bull en Angleterre pour conduire le simulateur et aider les ingénieurs à trouver les meilleurs réglages pour Max Verstappen », conclut Sébastien Buemi.
Depuis deux décennies, Sébastien Buemi s’est mesuré aux meilleurs pilotes de la planète. De ses duels avec le futur champion du monde Sebastian Vettel en Formula BMW en 2004 à ses quatre victoires aux 24 Heures du Mans, en passant par ses exploits remarquables en Formule 1 et en Formule E, le pilote vaudois est non seulement le coureur suisse le plus titré de l’histoire, mais aussi un véritable passionné d’automobile. Cette passion se reflète dans son musée privé, que nous avons eu la chance de visiter lors d’un événement organisé par Alpian Bank.
Un Trésor Caché dans le Vaud
Jeudi 10 octobre 2024. Nous nous trouvons devant un bâtiment modeste, situé dans la zone industrielle d’une petite ville vaudoise. Antoine Buemi, le père de Sébastien Buemi, nous accueille et nous invite à monter à l’étage. Ce qui nous attend là-haut est tout simplement stupéfiant.Derrière plusieurs voitures de grand tourisme, dont une Porsche 911 GT2 RS et une Ferrari Testarossa, six voitures de course sont exposées. « Chacune d’elles a joué un rôle essentiel dans la carrière de mon fils », explique Antoine Buemi.
La première voiture que nous voyons est une Formule BMW. « Cette voiture a été vraiment décisive pour moi », nous confie Sébastien Buemi, qui nous a désormais rejoints. « Lors de ma toute première saison en monoplace, après des années en karting, j’ai réussi à terminer troisième du championnat de Formule BMW et j’ai souvent tenu le rythme de Sebastian Vettel, qui a remporté le titre. »
F1 à seulement 20 ans
La performance exceptionnelle de Buemi a attiré l’attention de Red Bull, qui l’a soutenu pour une deuxième saison en Formula BMW en 2005. Cette année-là, il a terminé vice-champion derrière le futur pilote de F1 Nico Hülkenberg. Grâce au soutien de Red Bull, sa carrière a pris son envol. En 2007, il ne s’est pas seulement classé vice-champion en F3 européenne, mais il a également fait sensation lors du Grand Prix de Monaco. Remplaçant de dernière minute en GP2, Buemi s’est qualifié en quatrième position et a terminé septième, bien qu’il n’ait jamais couru à Monaco ni piloté une voiture de GP2 auparavant. Les décideurs de Red Bull ont rapidement compris qu’ils tenaient un talent exceptionnel en Sébastien Buemi et, en 2009, ils lui ont offert un volant chez Toro Rosso pour la première de ses trois saisons en Formule 1.
Ce passage est une excellente traduction fluide et naturelle du texte original en anglais. Si vous souhaitez des ajustements ou une reformulation pour un ton plus formel ou plus dynamique, faites-moi savoir Du succès d’Alain Prost en 1980. Naturellement, sa première monoplace de F1 occupe une place de choix dans son musée privé, aux côtés de la voiture de F3 de 2007 et de la monoplace de GP2 utilisée à Monaco. D’ailleurs, Alain Prost, devenu entre-temps directeur de l’équipe Renault en Formula E, recrutera plus tard Buemi pour ce championnat révolutionnaire 100 % électrique. Ce partenariat aboutira à un titre de champion en 2016.
Cinq fois champion du monde
Aujourd’hui, le pilote vaudois affiche cinq titres de champion du monde à son palmarès : un en Formula E et quatre en endurance (2014, 2019, 2022 et 2023). À cela s’ajoutent quatre victoires aux 24 Heures du Mans en 2018, 2019, 2020 et 2022, toutes remportées avec Toyota.« J’ai tenu à inclure dans mon musée la Toyota de ma première victoire au Mans. Il y a aussi une Renault de Formula E », poursuit Buemi. Ces deux voitures symbolisent la nouvelle direction qu’a prise sa carrière lorsque les portes de la F1 se sont refermées. En revenant sur ses 20 ans au sommet du sport automobile, Sébastien Buemi n’hésite pas à remercier ses parents, qui ont fait d’importants sacrifices pour soutenir sa réussite, ainsi que son grand-père Georges Gachnang, qui a participé aux 24 Heures du Mans en 1960.
Bien qu’il n’ait plus couru en F1 depuis 2011, son emploi du temps reste très chargé. En 2025, il poursuivra sa carrière en endurance avec Toyota et en Formula E avec Envision. Par ailleurs, il joue un rôle clé dans le succès de Max Verstappen en F1. « Pour environ 15 des 24 courses d’une saison, je me rends chez Red Bull en Angleterre pour travailler sur le simulateur et aider les ingénieurs à trouver les meilleurs réglages pour Max Verstappen », conclut Buemi.
« Lors de ma toute première saison en monoplace, après des années en karting, j’ai réussi à terminer troisième du championnat de Formula BMW et j’ai souvent égalé le rythme de Sebastian Vettel, qui a remporté le titre. »